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Zoom sur la peur de l’échec des enfants

Comment aider un enfant à surmonter sa peur de rater et que faire de la peur de l’échec chez les enfants? Depuis qu’il est petit, vous avez eu à cœur de l’encourager, de le féliciter pour tous ses progrès, pour son travail. Il a appris à marcher, parler, lire, écrire et puis, forcément, il a un jour échoué dans une tâche, à l’école ou en jouant avec ses copains. Ce jour-là, il n’a pas compris, pas su faire, il a été déçu et surtout, il a craint de vous décevoir. Et vous vous demandez comment le rassurer, comment lui faire accepter et dépasser son échec, comment l’inciter à recommencer, à persévérer ? En somme, ce que vous souhaitez, c’est lui forger une attitude devant les difficultés de la vie, lui donner les moyens de continuer malgré la tristesse de n’avoir pas réussi, tout, tout de suite. Vous souhaitez lui apprendre la patience et la persévérance. Et vous avez raison !

Peur de l’échec chez les enfants : un classique

Cet échec, cette déception qui le blesse, vous vous doutiez que cela arriverait. Ce peut être une évaluation qui s’est mal passée, une compétition sportive perdue ou toute autre occasion qui l’aura vu se mesurer au monde, à ses compagnons et se révéler – cette fois-là – inférieur à ses espérances. Il s’effondre en larmes, à vous il ne cache pas son chagrin, il se désole, s’en veut ou encore se montre dépité et peut-être jaloux, envieux des succès qu’il n’a pas connus.

Parfois, il est très difficile de le consoler et pourtant il faut y consacrer toute votre énergie. Ne pas faire comme si cela n’avait pas d’importance, car ce moment est l’occasion de lui montrer que la vie ne comporte pas que des moments heureux, que la difficulté existe, que le monde n’est pas magique.

Peur de l’échec chez les enfants : relativiser et renforcer

D’abord lui enlever la culpabilité. Ensuite l’aider à comprendre ce qu’il pourrait améliorer. Si, par exemple, il a une mauvaise évaluation en mathématiques ou dans toute autre matière, reprendre avec lui les bases de la leçon, éventuellement, si cela se répète, se faire aider d’un professionnel (aide aux devoirs, cours particuliers). En aucun cas, ne laisser le sentiment d’échec s’installer. Identifier clairement, nommer la situation d’échec, faire reconnaître les émotions négatives qu’elle a suscitées. Ensuite, construire une stratégie non d’évitement mais de reconnaissance de l’échec et du « comment l’éviter ». Enfin, lui faire comprendre que chacun connaît la déception de n’avoir pas réussi, une chose précise, à un moment donné. L’échec fait partie de la vie, personne ne peut y échapper. Il faut, fort de cette connaissance, trouver le courage de retenter l’épreuve, de persévérer. 

Peur de l’échec chez les enfants : des émotions en pagaye

L’échec peut être particulièrement redoutable pour le psychisme d’un enfant, induisant plus tard des conduites risquées de découragement, de démotivation et de repli sur soi. Se comporter avec courage est une planche de salut qu’il faut l’aider à trouver. Être capable d’affronter les difficultés de l’existence avec calme et lucidité fera de lui plus tard quelqu’un d’équilibré. C’est tout l’enjeu des premières et inévitables déceptions qu’il éprouve au contact du monde, sur lesquelles il importe de ne rien céder.